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Stoner évoque Rossi, 2021 et.. la retraite


Le double champion FIM MotoGP s'est adressé à la presse vendredi au Portugal. Voici quelques citations clés avant les questions du public.

Pourquii vous exprimer maintenant?
Casey Stoner:
  Cela fait trois ans et demi ! Je crois que c'était au Mugello 2018 la dernière fois que j'étais dans le paddock. Donc ça fait beaucoup trop longtemps. Vous savez, c'était tout mon monde. Pendant de nombreuses années, on connaissait tout le monde... tout. Et beaucoup de gens, dans ce paddock il y a un famille et des amis, donc ça fait beaucoup trop longtemps. Et vous savez, tout le monde m'a manqué. On a essayé de venir l'année dernière, on avait des projets. Et puis, bien sûr, le COVID a frappé, mais c'était fantastique que le MotoGP puisse fonctionner.

Qu'avez-vous pensé de la saison 2021?
Elle a été incroyablement intéressante concernant la diversité des marques sur le podium et de pilotes, week-end après week-end, de nouveaux noms sortaient du chapeau. Mais surtout cette année, il y a eu des surprises.

Est-ce que Ducati sera bientôt de nouveau championne?
Depuis longtemps maintenant, la marque se rapproche du fait de réunir tous les ingrédients. Mais malheureusement, nous avons besoin de voir un peu plus de cohérence, peut-être une moto qui va convenir à toutes les pistes. Nous avons toujours eu ce problème, tous les constructeurs ont de bonnes et de mauvaises pistes. Mais oui, certains styles et certains circuits semblent poser problème. Donc, il y a ce besoin, mais Ducati n'est pas loin.

Des envies de retour depuis la retraite?
Les seules fois, c'est probablement lors des qualifications. Honnêtement, je n'ai jamais vraiment apprécié le jour de la course. Parfois, c'était agréable et facile et tout se passait bien. Mais c'était tellement... vous savez, quand vous êtes sur le fil du rasoir, c'est tellement facile de faire ces erreurs. Donc j'avais constamment ça en tête, malheureusement, je ne voulais pas faire d'erreurs. Mais je n'ai pas vraiment l'envie ou le désir de courir à nouveau.

J'ai aimé les essais et les qualifications, surtout le week-end. Pas les essais privés. Mais les essais et les qualifications étaient toujours un grand plaisir quand tout se mettait en place. Et ensuite, vous deviez juste aller aussi vite que possible pendant un tour ou deux. Quand tout était parfait, j'avais plus de plaisir à le faire qu'à gagner une course. Parce que dans les courses, vous n'attaquez pas à fond, vous devez gérer les pneus, le carburant... vous êtes toujours en train de gérer la situation, et vous avez l'air d'un idiot si vous attaquez et que vous allez au tapis. Donc, il y avait toujours de la retenue, alors que les qualifications, la plupart du temps, vous devez tout donner. Et vous savez, ça c'est bon.

Peut-on revenir sur votre rivalité avec Valentino Rossi?
Si Valentino a pris encore plaisir en course alors, vous savez, il n'y a aucune raison de ne pas courir. Moi-même, je ne serais pas capable de le faire. Parce que vous savez, pour moi, courir, c'est gagner. J'ai toujours accepté le fait que je ne pouvais pas gagner parfois, mais en même temps, la raison pour laquelle je me levais le matin pour courir était de gagner. Et voir Valentino en tête m'a manqué. Je pense que ces deux ou trois dernières années, j'aurais aimé le voir se battre avec les meilleurs. Je pense que la course aurait pu être incroyable. Comme c'était le cas la saison précédente.

On a eu des batailles incroyables, nous avons eu une rivalité fantastique. Des bons et des mauvais moments, certaines choses sont allées dans mon sens et d'autres non. Mais il y a une chose qui a été fantastique avec Valentino, c'est que j'ai pu apprendre de lui, que ce soit sur la piste ou en dehors de la piste avec les médias. Il a toujours été très avisé, très intelligent et très rusé. J'ai donc appris énormément de choses. Et je pense aussi que ce que j'ai fait dans ma carrière a été reconnu d'autant plus que j'ai couru contre lui à sa grande époque.

DORNA