Bernie Schreiber, qui reste le seul et unique pilote américain à avoir remporté un titre de champion du monde de trial FIM, a été honoré samedi soir dernier lorsque la famille de la FIM s'est réunie dans la Salle des Etoiles du complexe sportif de Monte-Carlo à Monaco pour une cérémonie de remise de prix très spéciale.
Célébrant les accomplissements des deux dernières saisons des plus grandes stars du sport moto de la planète, la soirée a vu Schreiber recevoir un prix "Légendes" aux côtés du héros de la course sur route Franco Uncini, du poids lourd du rallye Cyril Despres et de la superstar du speedway Greg Hancock.
"C'est fantastique", a déclaré Schreiber. "La FIM m'a contacté il y a environ un mois pour me demander de venir. J'ai été surpris après toutes ces années - c'est sorti de nulle part - mais c'est génial. Au début, je me demandais si j'allais venir et ma femme m'a dit : "Je ne sais pas si tu vas y aller, mais moi je vais y aller".
"C'était un événement vraiment sympa - il y avait des gens extraordinaires et j'ai vraiment apprécié. Cela vous met sur la carte et souligne où vous étiez et qui vous étiez dans le monde du trial. C'est quelque chose d'agréable à recevoir de la FIM, c'est comme le Hall of Fame de l'AMA".
Schreiber, qui vit désormais en Suisse, a rejoint un club exclusif de légendes de la FIM dans le domaine du trial, dont Yrjo Vesterinen, Dougie Lampkin et Sammy Miller.
Le Californien de 62 ans a fait ses débuts en TrialGP - bien qu'à l'époque ce championnat était encore classé comme championnat européen - à Saddleback Park en 1974, mais il était trop jeune pour être officiellement classé dans les résultats. Trois ans plus tard, il a traversé l'Atlantique et s'est lancé dans sa première campagne complète de championnat du monde.
Il a remporté le titre de TrialGP en 1979, a terminé vice-champion à trois reprises et a remporté 12 autres manches de TrialGP avant de se retirer de la compétition de haut niveau en 1987.
"C'était fabuleux de rencontrer Greg [Hancock]", ajoute Schreiber. "Nous étions assis à la même table et nous ne nous connaissions même pas. Il venait d'arriver de Los Angeles et nous avons eu l'occasion de passer un peu de temps ensemble.
"Je ne connaissais pas Jorge [Viegas, le président de la FIM], mais il écrivait des articles il y a des années, alors c'était agréable de le rencontrer et j'ai vu beaucoup de gens que je n'avais pas vus depuis des années."
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